Med-EcoSuRe (Mediterranean University as Catalyst for Eco-Sustainable Renovation) est un projet financé par l’Union européenne, dans le cadre du programme ENI CBC MED.
Le programme est géré par la Région Autonome de Sardaigne (Italie) et vise à promouvoir la coopération transfrontalière dans la région méditerranéenne.

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Projet en chiffres

Date de début : 1er septembre 2019
Durée : trois ans
Budget total du projet : 2 934 856, 69 €
Contribution UE : 2 641 371,02 € (90 %)

Objectifs

– Valoriser et mettre en œuvre des solutions de rénovation énergétique innovantes et éco-durables pour les établissements d’enseignement supérieur méditerranéens et introduire une approche de collaboration active pour l’aide à la décision.
– Développer et transférer des connaissances sur la conception et la mise en œuvre de rénovations à haute performance énergétique au sein des établissements d’enseignement supérieur.
– Initier un laboratoire vivant pour la collaboration entre universitaires, décideurs et parties prenantes, pour la mise en œuvre de mesures énergétiques durables au sein des bâtiments d’enseignement supérieur.

Les bâtiments éducatifs basse consommation deviennent la norme pour les nouveaux bâtiments dans les pays partenaires européens et méditerranéens. Des solutions techniques sont continuellement proposées par les universités pour la rénovation éco-durable des bâtiments, mais il existe encore un écart entre les modèles conçus et leur application réelle. Cela est dû à plusieurs obstacles, tels que la collaboration insuffisante entre les acteurs impliqués visant à stimuler des rénovations rentables, et l’inefficacité des outils appropriés dont dispose le secteur public pour mettre en œuvre les solutions développées.
Le projet Med-EcoSuRe rassemble des chercheurs et des acteurs pour construire une compréhension commune des enjeux de rénovation éco-durable des bâtiments. Cela commence par le quartier immédiat de l’université, qui est le bâtiment universitaire. Le projet propose une approche innovante pour la définition et la diffusion d’une rénovation énergétique rentable au sein des bâtiments universitaires à court terme, avec une perspective à plus grande échelle des bâtiments publics à long terme. Cette approche consiste en la mise en œuvre d’un laboratoire vivant, qui fournit des données suffisamment précises sur le parc immobilier existant pour suivre correctement l’impact des mesures mises en œuvre, ainsi que pour façonner le bon cadre d’investissement et politique.
Le Living Lab (LL) transfrontalier propose de travailler avec les parties prenantes pour produire des recherches vers des solutions innovantes. Son concept clé est de transformer les responsables universitaires des bureaux de gestion des bâtiments, traditionnellement considérés comme de simples sujets « techniques ou administratifs passifs » auxquels de nouvelles approches et solutions sont simplement proposées, en acteurs actifs contribuant à la co-création et à l’expérimentation d’idées émergentes, de scénarios de rupture et de concepts innovants.
Ce Living Lab proposera aux gestionnaires d’immeubles des solutions de rénovation énergétique basées sur des outils d’aide à la décision. Les universitaires impliqués produiront non seulement des solutions scientifiques adaptées aux situations réelles, mais suivront et développeront également les améliorations induites.

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